Egun on ! Untsa ? 😀
La semaine dernière on accueillait le mondial de pelote basque. Tu y étais ?
C’est l’occasion pour moi de te parler un peu de ce sport traditionnel, pratiqué maintenant partout dans le monde. 🗺
⚾️ Pilota (ou la pelote basque) est un jeu universel, dérivé du jeu de paume, qui a été décliné en différentes disciplines au Pays Basque. On joue maintenant sur différents murs, seul ou en équipes, avec des outils multiples. Mais l’objectif est toujours le même : faire en sorte que l’adversaire fasse falta (une faute) pour marquer un point.
À la fin du XIXe siècle, ce sport de rue - ou de places ! - se professionnalise et c’est alors qu’apparaissent les premiers pilotaris (joueurs de pelote) professionnels, les premières fédérations, les premiers championnats officiels. 🏆
Des nos jours il y a de multiples spécialités. Voici les plus connues :
Eskuz (à main nue) Il suffit d’une balle et d’un mur pour y jouer. Le plus souvent dans les frontons. C’est la technique la plus pratiquée parmi les grands et petits, professionnels et amateurs. On voit souvent les enfants y jouer contre n’importe quel mur, avec une balle de tennis ou une pelote traditionnelle.

Xistera (la chistera ou cesta punta) Discipline la plus élégante et spectaculaire, c’est le sport de balle le plus rapide au monde. La balle, lancée avec le chistera peut atteindre 300 km/h. Elle se joue souvent en fronton ou en mur à gauche. La légende raconte que pendant la première guerre mondiale, le joueur de chistera Txikito, envoyé au front, attrapait les grenades au vol avec sa chistera et qu’il les renvoyait à l’ennemi. Une vraie machine de guerre !
Pala (ou paleta, raquette de bois) Discipline la plus inclusive car, une fois n’est pas coutume, les femmes y jouent autant que les hommes.
Xare (raquette en filet) Version plus délicate de la pala qui se fait aussi un peu plus rare.

Si tu assistes à une partie de pelote, tu entendras sûrement tout un tas de mots en basque. Voici un petit lexique non exhaustif :
Les terrains de jeu d’abord ! Tous les terrains de jeu sont constitué d’une kantxa (zone de jeu) et d’une pareta (un mur contre lequel on lance la balle). Selon le type de jeu on retrouve différent terrains :
Une fois le style et le lieu de jeu définis, c’est parti, JO PILOTA ! Voici quelques mots pour suivre les décisions des arbitres lors de la prochaine partie.
Jo : jouer / joue ! (annonce le but).
Sakea : le but (le service, l'engagement).
Zer da (pilota) : c’est quoi (la pelote) → comprendre on en est où ? L'arbitre répond :
Jo : jouez ;
Falta : fausse ;
Falta erdi : demi-faute ;
Pasa : pelote trop longue au but (correspond à une demi-faute) ;
Ona : bonne ;
Berriz : encore/à remettre ;
Segi : continuez.
Ados : d’accord.
Berdinketa : égalité.
Azkena : dernier point.
Hiri/Zuri : à toi.
Eni/Niri : à moi.
Utzi ou bego : laisse ou laissez.
Gibel : derrière ou loin.
Aitzin : devant.
Marra : (à la) raie.
Alxa : lève.
Eskuin : à droite.
Ezker : à gauche.
Bai : oui (je l’ai).
Ez : non.
Bada leku : il y a la place.
Segi : suis (suivre).
Aire : (à la) volée.
Kasu : attention.
Tantoa / puntua : le point.
Ongi ? Tu as tout retenu ? Entraines-toi maintenant avec *le jeu des paires*
Pour plus d’informations tu peux aller voir le lexique de nos amis de Mintzalasai dédié à la pelote basque. Tu peux aussi l’article wikipedia (très bien fait) sur la pelote ou visiter le site de la fédération internationale de pelote basque et celui de la fédération française de pelote basque pour avoir quelques infos sur les prochaines parties !
Au fait, depuis peu, on peut de nouveau utiliser le CPF (compte personnel de formation) pour financer un cours de basque ! 😉
PS : Conquistadors lance une école entrepreneuriat & digitale au Pays Basque.